Ma parcelles la plus touchée est « les Châtaigners » au dessus de Festigny : Ce n’est pas très facile, mais j’estime les pertes entre 30 et 50 % de raisins.
C’est déjà beaucoup, mais je peux me considérer heureux au regard des vignes alentours qui sont, pour certaines, complètement ravagées.
Le plus difficile dans de telles catastrophes, est que la vigne va mettre plusieurs années à s’en remettre. Les raisins de l’année sont totalement perdus, mais les brins sur lesquelles nous allons tailler cet hiver, sont marqués et parfois même déchiquetés par la grêle. Il sera alors délicat de sélectionner les bois de tailles et la récolte de l’année prochaine sera également difficile.
Les vignobles de Chavenay et de Venteuil, n’ont pas eu de grêle, mais des trombes d’eau ont fait raviner les vignes. Des tas de sarments, de cailloux mêlés à de la boue se retrouvent maintenant au bas des vignes. Il faudra plusieurs journées de pelle et de pioche pour remettre ces vignes en état.
En discutant avec des vignerons rencontrés au coin d’une vigne, je m’aperçois que mon cas n’est pas très dramatique. Certains collègues, n’ont pratiquement plus de récolte.
Posséder des vignes dans différentes communes et sur plusieurs coteaux est une grande chance et une richesse gustative pour la réalisation de nos assemblages.
Mais cela permet aussi de diluer le risque de ce prendre un orage. Il est rare de voir tous les crus subir de telles catastrophes en même temps.
Je n’ai pas beaucoup de photos à présenter car mon appareil est apparemment perturbé par ce qui vient de nous arriver (il est comme son maître).
Je mettrais les photos plus impressionnantes de la grêle dès que possible.
2 commentaires:
franchement il n'y a pas de quoi se plaindre!
beaucoup appris
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